Le Centre pour le Développement Horticole (CDH) occupe une place stratégique dans la modernisation de l’agriculture sénégalaise. Depuis 1981, il est rattaché à l’ISRA (Institut Sénégalais de Recherches Agricoles). Ce centre incarne ainsi l’excellence scientifique au service de la compétitivité agricole. Aujourd’hui, dans un contexte marqué par la sécurité alimentaire, les changements climatiques et les exigences accrues des marchés, le CDH devient un acteur incontournable. Il s’adresse aux coopératives maraîchères, aux jeunes agri-preneurs, aux marchés locaux ainsi qu’aux exportateurs de fruits et légumes.
Grâce à ses recherches pointues, ses infrastructures modernes et ses partenariats stratégiques, le CDH propose des solutions concrètes. Celles-ci sont adaptées, durables et couvrent tous les maillons de la filière horticole.
Les missions du Centre pour le Développement Horticole : catalyseur de performance agricole
Le centre pour le Développement Horticole s’est donné pour mission de renforcer l’autonomie et la productivité de la filière horticole nationale. Plus précisément, ses objectifs s’articulent autour de :
-
La création de semences horticoles performantes et certifiées ;
-
L’amélioration des itinéraires techniques en tenant compte des conditions agroécologiques locales ;
-
L’introduction de variétés adaptées et résistantes aux maladies ;
-
La valorisation post-récolte grâce à des technologies de stockage innovantes.
Par exemple, une expérimentation menée sur la tomate avec l’irrigation goutte-à-goutte a permis d’augmenter la productivité de 30 %. De plus, cette méthode a réduit la consommation d’eau de 40 %. Ces résultats offrent ainsi un levier concret de rentabilité pour les producteurs locaux.
Une implantation stratégique au service du développement horticole national
Pour couvrir l’ensemble des zones agroclimatiques du Sénégal, le CDH s’est implanté sur plusieurs sites :
-
Sangalkam : station principale de 527 ha avec laboratoires, bureaux et parcelles d’essai.
-
Cambérène : site historique doté d’une ferme semencière de 18 ha, équipée d’un système d’irrigation goutte-à-goutte.
-
Serres et laboratoires modernes : permettant des essais en environnement contrôlé.
Grâce à cette organisation, le CDH adapte ses technologies aux réalités du terrain. Cela garantit des résultats fiables avant toute diffusion à grande échelle.
Une recherche horticole pluridisciplinaire pour des solutions intégrées
L’un des grands atouts du CDH réside dans la diversité de ses compétences scientifiques. Le centre réunit en effet des chercheurs spécialisés en :
-
Entomologie ;
-
Phytopathologie ;
-
Nématologie ;
-
Science du sol ;
-
Génétique moléculaire.
Ces disciplines travaillent en synergie pour offrir des réponses concrètes à toute la chaîne de valeur horticole, du champ à l’assiette. De plus, grâce aux études DHS (Distinction, Homogénéité, Stabilité) et VATE (Valeur Agronomique, Technologique et Environnementale), le CDH sélectionne uniquement les variétés les plus performantes. À titre d’illustration, sur 50 variétés testées en 2023, seules 18 ont été homologuées et inscrites au catalogue national. Ce processus renforce la fiabilité et la traçabilité des semences locales.
Le CDH, moteur de souveraineté semencière et de sécurité alimentaire
Dans un contexte de dépendance aux semences importées, le CDH joue un rôle déterminant pour la souveraineté semencière nationale. En effet, il se distingue par :
-
La centralisation de la production semencière stratégique ;
-
L’amélioration de la qualité et de la traçabilité des semences ;
-
L’appui à la certification nationale.
Cette démarche réduit la vulnérabilité des producteurs sénégalais face aux fluctuations internationales. Ainsi, pour les marchés locaux, cela garantit un accès à des produits sains, traçables et adaptés aux préférences des consommateurs. Pour les exportateurs, cela se traduit par un meilleur positionnement sur les marchés internationaux, grâce à la conformité aux normes phytosanitaires.
Des partenariats stratégiques pour une diffusion massive des technologies horticoles
Le CDH multiplie les collaborations afin de renforcer son impact. Parmi elles, on compte :
-
Des partenariats avec des projets comme FAIR SAHEL, KAFACI, SB AGROIN ;
-
Des conventions avec le secteur privé et des partenaires techniques.
L’objectif est clair : faire de Sangalkam un hub horticole ouest-africain. Par ailleurs, la mise en réseau des acteurs – coopératives, chercheurs, distributeurs, exportateurs – accélère la diffusion des bonnes pratiques. Le CDH mise également sur la formation continue afin de renforcer les compétences des producteurs.
Pourquoi travailler avec le Centre pour le Développement Horticole (CDH) ?
Voici pourquoi chaque acteur devrait s’allier au CDH :
-
Marchés locaux : un approvisionnement constant, des produits diversifiés et conformes aux normes sanitaires.
-
Exportateurs : un accompagnement technique, l’accès à des variétés certifiées et le respect des cahiers des charges internationaux.
-
Jeunes agri-preneurs : un accès à l’innovation, aux formations et aux itinéraires techniques rentables.
-
Institutions : une collaboration avec un centre national de référence pour des projets structurants.
En effet, comme le résume un expert du secteur :
« L’avenir de l’horticulture passe par la science, et le CDH en est le moteur.
Le Centre pour le Développement Horticole (CDH) est aujourd’hui un levier majeur de croissance, d’innovation et de durabilité pour l’agriculture sénégalaise. En s’appuyant sur ses expertises, ses infrastructures et ses partenariats, les acteurs de la filière – des coopératives locales aux exportateurs internationaux – peuvent sécuriser leurs approvisionnements et améliorer leurs performances. De surcroît, ils peuvent anticiper les défis futurs.
Collaborer avec le CDH, c’est donc faire le choix de l’excellence et de la résilience agricole.
FAQ – Tout savoir sur le Centre pour le Développement Horticole (CDH)
1. Qu’est-ce que le Centre pour le Développement Horticole (CDH) ?
Le CDH est une institution de recherche rattachée à l’ISRA. Elle est spécialisée dans l’innovation horticole au Sénégal.
2. Pourquoi le CDH est-il important pour les maraîchers sénégalais ?
Parce qu’il fournit des semences certifiées, des itinéraires techniques adaptés ainsi que des formations pratiques. Ces ressources améliorent les rendements et les revenus.
3. Le CDH collabore-t-il avec le secteur privé ?
Oui. Le CDH signe régulièrement des conventions avec des entreprises privées pour diffuser des technologies et valoriser les produits horticoles.
4. Où se situent les principales installations du CDH ?
Les deux sites majeurs sont à Sangalkam (527 ha) et à Cambérène (18 ha). Ces sites sont équipés de laboratoires, de serres et de systèmes d’irrigation.
5. Quels résultats concrets le CDH a-t-il obtenus ?
Parmi les avancées notables, on note une augmentation de 30 % du rendement de la tomate. Par ailleurs, 18 nouvelles variétés ont été sélectionnées en 2023.